Pour la première fois sur grand écran, nous voulons raconter une page oubliée de l’histoire de la vie sur terre : celle d’animaux extraordinaires qui vivent en symbiose avec les volcans. Depuis l’obscurité du fond des océans jusqu’aux neiges éternelles des plus hauts sommets, la vie résiste et s’adapte aux conditions inhospitalières des assauts telluriques. Grâce à Maurice et Katia Krafft ou à Haroun Tazieff, nous avons déjà vu les volcans à l’écran sous un angle ethnologique et scientifique. Mais le film « LES SEIGNEURS DES VOLCANS » aborde les volcans au travers des regards et des destins croisés du monde sauvage. Tout un peuple gravite autour d’un personnage central inhabituel : un volcan symbolique. Loin des films scientifiques, voici une invitation au plaisir et à l’évasion : l’écriture de notre film suggère sans expliquer, montre sans démontrer, et surtout offre une expérience en immersion aux côtés d’animaux charismatiques. Dans une succession de cataclysmes et de renaissances, le film suit la construction d’une montagne sauvage. Elle sort des rifts abyssaux et grandit sous la mer pour percer la surface jusqu’à devenir une île. Cette île, nouvelle Terre vierge, se peuple et s’élève à son tour pour devenir la montagne majestueuse recouverte de forêt, de glace, et d’une nature complexe et diversifiée. Les volcans sont un support de vie qu’ils peuvent anéantir instantanément sous la lave, la cendre et les nuées ardentes. C’est ce jeu entre les colonisateurs ingénieux et le destructeur sans compromis qui rythme le film.